Au Québec, les médiateurs doivent compléter une formation spécifique pour être accrédités à la médiation familiale et être membres de leurs ordres professionnels. Qu’ils soient notaires, avocats, psychologues, psychoéducateurs, conseillers d’orientation ou travailleurs sociaux.

 

Grâce à ma formation psychosociale, j'ai développé une sensibilité toute particulière aux processus de communication et aux dynamiques personnelles et de couple. Je suis à l'affût des aspects systémiques des conflits et aux enjeux de pouvoir au sein des relations. Ces enjeux doivent être identifiés clairement et nommés rapidement lorsqu’ils sont un frein à la médiation ou que cela désavantage l’un ou l’autre des conjoints/parents. Quoi qu’il en soit, toute forme de violence (physique, psychologique, économique, etc.) constitue un empêchement majeur à la médiation. Et cela quelle que soit la formation initiale du médiateur consulté.

 

La médiatrice familiale nomme la dynamique et identifie les obstacles à la communication. Elle veille à la qualité, au maintien ou au rétablissement de la communication entre les parents/conjoints. La médiatrice ajuste et adapte la gestion du processus de médiation en fonction des besoins des personnes qui sont devant elle, mais elle n’intervient pas. Elle ne cherche pas à changer les comportements ou les attitudes des parents/conjoints. Le processus de médiation n’est pas une thérapie.